A partir de 2011, les entreprises de plus de 500 personnes devront réaliser, tous les cinq ans, un bilan de leurs émissions de gaz à effet de serre. Le Bilan Carbone est la méthode la plus communément utilisée aujourd’hui.
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Vacances, j'oublie tout !
Chez Enora Consulting, les prochaines semaines seront mises à profit pour anticiper la rentrée de nos clients et partenaires. Nous resterons ainsi disponibles tout l’été pour accompagner tous ceux qui préparent d’ores et déjà les actions de la rentrée jusqu’à la fin de l’année.
Ces deux mois plus calmes nous permettront aussi d’avancer sur des travaux de fonds que nous aurons le plaisir de vous présenter dès le mois de septembre !
Profitez des congés, ENORA Consulting vous prépare une rentrée sous le signe du zen !
William Porret, directeur associé
ENOR’Actu
ENORA Consulting participe à la plate-forme Ile-de-France ISO 26000 de l’AFNOR
- Contribuer aux réflexions de la commission nationale ISO 26000, qui seront ensuite portées par la délégation française à l’ISO
- Créer un réseau de compétences régional dans le domaine de la Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE)
En s’associant aux travaux de la plate-forme Ile-de-France, ENORA Consulting confirme son engagement et son investissement sur le Développement Durable. Cet participation permet également à ENORA Consulting de :
- Anticiper et bénéficier d’une information privilégiée sur l’évolution de la norme ISO 26000 ;
- Echanger et partager les bonnes pratiques avec d’autres acteurs issus d’horizons différents ;
- Etalonner et améliorer ses systèmes de management et sa propre stratégie en matière de responsabilité.
Focus
Le Bilan Carbone
A partir de 2011, les entreprises de plus de 500 personnes devront réaliser, tous les cinq ans, un bilan de leurs émissions de gaz à effet de serre. Le Bilan Carbone est la méthode la plus communément utilisée aujourd’hui.
Enjeux énergétiques et climatiques
Les climatologues ont constaté que la température moyenne de la planète avait augmenté de 0,6 °C au cours du 20ème siècle. Les activités humaines sont en majeure partie responsable de ce réchauffement. Ses conséquences se font déjà sentir : multiplication des phénomènes météorologiques extrêmes (canicules, feux de forêts à répétition, tempêtes très violentes…), fonte de la banquise, disparition de certaines espèces animales…
Pour y remédier, le Protocole de Kyoto fixe des objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre. En France, le niveau des émissions devra être ramené à celui de 1990, c’est-à-dire que d’ici 2050, les émissions devront être divisées par 4, c’est le « Facteur 4 ».
Dans ce contexte, les entreprises sont amenées à évaluer leur part de responsabilité en matière d’émissions de gaz à effet de serre pour mettre en œuvre les actions nécessaires à leur réduction. Pour évaluer ces émissions et la dépendance économique qui en résulte, un bilan est indispensable avant toute prise de décision.
La « comptabilité carbone »
En effet, elle ne concerne que les gaz à effet de serre, c’est à dire l’impact sur le climat à l’exclusion d’autres impacts sur l’environnement. Ce bilan pourrait jeter les bases d’une fiscalité ou taxe carbone.
Emissions directes et indirectes
L’avantage – et la principale difficulté – de la comptabilité carbone est la prise en compte de l’ensemble des émissions de l’activité considérée, aussi bien directes qu’indirectes.
A titre d’exemple, un site industriel réalisant son Bilan Carbone doit prendre en compte non seulement les émissions de gaz à effet de serre de ses procédés industriels et du chauffage de ses locaux, mais aussi celles dues à la fabrication et au transport des produits, celles du transport des salariés et des clients et, enfin, celles des objets produits et vendus (incluant leur fin de vie)…
On voit ainsi la nécessaire implication de l’ensemble de la chaîne économique pour la réussite d’une telle démarche.
Pourquoi se lancer dans un Bilan Carbone ?
Comment se déroule une mission Bilan Carbone ?
La personne chargée de réaliser un Bilan Carbone ne doit pas simplement compléter le tableur mais doit surtout avoir un rôle d’accompagnement primordial tout au long du projet : sensibilisation des personnes concernées, établissement du bilan, analyse des résultats et préconisations sur les actions à mener.
Dans un premier temps, un soin tout particulier doit être apporté à la définition précise du périmètre de l’étude. Le principe du Bilan Carbone est ensuite assez simple : des données doivent être rentrées dans un tableur (kilowattheures consommés, kilomètres parcourus en voiture, train et avion, etc.) pour permettre les calculs d’émissions. La difficulté majeure consiste à récupérer des données suffisamment précises pour assurer la précision des calculs.
Les résultats sont donnés en deux unités : tonnes équivalent CO2 et tonnes équivalent carbone. Voici un exemple de résultat :
Mais les deux avantages majeurs de la méthode sont d’évaluer le potentiel de diverses actions de réduction ainsi que de simuler une vulnérabilité économique de long terme de type « hausse du prix des hydrocarbures » ou encore « taxe GES ».
Conclusion
A l’usage, le Bilan Carbone s’avère être un très bon outil de communication interne. Son intérêt est éminemment pédagogique car il apporte des réponses avec quelques chiffres. A l’heure de l’augmentation du prix du pétrole, les actions pour réduire les émissions des gaz à effet de serre prennent d’autant plus d’importance.
Dans le cadre de l’aide à la décision, votre Délégation Régionale de l’ADEME peut suventionner la réalisation de votre Bilan Carbone.
A lire
L'effet de serre - Allons-nous changer le climat ?
Depuis l’apparition de la vie, l’homme est la première espèce en mesure de bouleverser les conditions climatiques régnant sur la Terre. D’ici moins d’un siècle, l’augmentation de l’effet de serre, conséquence d’un usage croissant de l’énergie, est susceptible de provoquer un réchauffement sans précédent de notre planète.
Mais qu’est-ce que l’effet de serre ? Quelles sont les activités émettrices de gaz à effet de serre ? Les prévisions sont-elles fiables ? Est-il possible d’estimer les conséquences de ce changement climatique et de gérer les risques encourus ? Et enfin, que faire si nous jugeons cette évolution inacceptable et si nous voulons décider de notre avenir ?
Projetés au coeur d’un débat de société d’une ampleur inédite, les chercheurs sont partagés entre une nécessaire prudence, la science n’ayant pas encore de réponse évidente aux problèmes qu’elle soulève, et un sentiment d’urgence, car pour modérer une évolution déjà largement inéluctable, aux impacts considérables, c’est dès à présent qu’il faut agir.
Jusqu’où allons-nous changer le climat ?
Infos pratiques…Edition : FlammarionAuteurs : Hervé Le Treut, Jean-Marc Jancovici224 pagesISBN : 978-2-08-122509-1
Prix : 9 € |
Le changement climatique expliqué à ma fille
Voilà un petit livre qui va à coup sûr passionner les adolescents. Pas seulement parce qu’il propose un état des lieux parfaitement clair de la planète – ce qu’ils ne trouvent pas encore à l’école ni dans les médias -, mais surtout parce que la nécessaire révolution des modes de pensée les concerne au premier chef.
La raréfaction du pétrole et le réchauffement climatique vont tout changer : habitat. transports, alimentation, métiers. façons de vivre et de consommer. Catastrophe écologique puis sociale ? Si rien n’est fait, assurément.
Mais aussi merveilleuse occasion de libérer sa créativité et son imagination, et de réfléchir en toute connaissance de cause à son métier de demain. Les « drogués du pétrole » que sont les parents d’aujourd’hui auront-ils des enfants plus clairvoyants et plus sages ? Ce livre peut y contribuer.
Infos pratiques…Edition : Seuil
Auteur : Jean-Marc Jancovici 86 pages ISBN : 978-2-02-096597-2 Prix : 7 €
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A méditer
« Tout ressemble à un clou pour qui ne possède qu’un marteau. «
Abraham Maslow, psychologue américain (1908-1970)
Le chiffre
On a aimé
Mets Gusto
Cela commence par un calembour franco-espagnol dans une ambiance propre et sérieuse et ça se termine par un sourire béat en bonne compagnie. Entre-temps, vous avez été victime de la magie de David Alberge et Gaël Boulay, respectivement directeur de salle et chef du restaurant Mets Gusto dans le 16ème arrondissement. Ouvert depuis décembre, les critiques dithyrambiques s’enchaînent dans la presse et sur les blogs, preuve que le carrelage de gare ferroviaire des années 50 n’est pas rédhibitoire et que le plus important est bien dans l’assiette. |
En entrée, « poulpe tiède, tombée d’épinard, ail et huile d’olive », suivi d’une « crépinette de pied de cochon, soupe de lentilles vertes du Puy ». On devine un goût pour la simplicité et le respect des produits de terroir. Quelques plats : « Saint-Jacques pochées en minestrone », « épaule de lapin aux penne rigate ». Votre première impression se confirme. Ici, on vient vous ensorceler les papilles avec le souvenir des saveurs oubliées. Si malgré tout, vous aviez encore un doute, le « riz au lait maison », diaboliquement ferme et fondant à la fois, aura alors raison de vous. Définitivement envoûté, le regard perdu dans le souvenir de vos dernières bouchées, je vous invite à un dernier effort. Prenez le temps d’observer le chef de salle, cet homme aux manières impeccables et professionnelles. Vous remarquerez peut être alors, une lumière amusée au fond de ses yeux. C’est parfait, vous pouvez continuer de sourire, comme cela…
Mets Gusto
79 rue de la Tour
75116 Paris
Tel : 01.40.72.84.46
www.metsgusto.com
Ouvert du mardi au samedi, midi et soir